Cette journée d’études se propose d’interroger des pratiques d’archivage non-institutionnelles et les formes concrètes que prennent la « fièvre d’archive ». Que se passe-t-il lorsque des individus s’emparent d’un rôle d’archiviste face à certains événements, crises et révolutions, ou bien en réponse à l’(in)action des pouvoirs publics ? Ce rôle peut pouvant intervenir d’un bout à l’autre d’une chaîne : depuis le manque d’intérêt pour un sujet, en passant par la défaillance dans l’archivage, jusqu’à l’usage controversée d’un fond. La pulsion d’archive, « mouvement irrésistible pour non seulement garder les traces mais pour maîtriser les traces, pour les interpréter » a ainsi ses petits mains, inquiètes de l’urgence du témoignage, de la conversation contre l’oubli ou l’effacement et animées par l’idée de réparer un manque.
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